Les patronymes : Fils de rabbins pour finir

Par Alain Kaminski

Bien souvent ils s’interrogent, se cherchent des liens parenté, des origines géographiques communes expliquant tout mais ne sont que des homonymes.
Je dirai que chacun a ses dérivés, chez les ashkénazes comme chez les séfarades et l’état-civil ou la prononciation ont écorché les uns et les autres.
Les Elbaz, le faucon en arabe, a ses Elbas, Elves, Lebaz comme me le rappelait feu mon ami Gérard Labouz.
Les Medioni, de la tribu berbère de Mediouna, branche des Zenata, ont les Elmedioni, Almedionni, Mediouni, comme me le rappelait récemment ma très sympathique Régine Medioni, venue d’Algérie.
Les Dray, de la province du Draa dans le sud marocain ont leur Drai, Dhéry, Dery ou Eddery, Darhi, Daray ou Drahi comme le très brillant homme de médias Patrice Drahi.
Quant aux Obadia, littéralement serviteur de Dieu, ils ont les Ovadia, Obadi, Obedia, Obadya, un nom de prophète. 
Chez les ashkénazes, désolés, vous aurez moins de voyelles parce les Zweigenbaum, l’arbre branchu en allemand et en yiddish bien entendu, ont leur Zwigenboim, leur Zweigbaum, et les Horowitz, de la ville de Horovice en Bohème, leur Hurwitz, leur Hourwitz et leur Gorwitz, Gurewicz ou Gourevitch. 
Pour les Berdiczewski, de Berdichev en Ukraine, surnommée la Jérusalem de Volhynie, on aura les Berdiczewsky ou les Berdyczewsky ou tout simplement… les Berdyczewtchsky. 
Mon clin d’œil sera pour mes amis tunisiens, pour les Berreby qui ont leur Berrebi, leur Benribbi et leur Berbi, tous fils de rabbins.