Sous le feu… de la désinformation

Près de 500 tirs de roquettes en 24 heures sur le territoire israélien et la désinformation perdure.

Les chaînes de télévision parlent toujours d’un regain de violence au Proche-Orient. Aucun commentateur n’a été à même, avec les termes qu’il convient, de rappeler qui a réellement déclenché les hostilités. Aucun media ne semble malveillant face à cette pluie de roquettes ciblant la population civile d’un état voisin, souverain et dont la réactivité reste mesurée.

Mesurée car nul n’ignore que Tsahal pourrait rayer de la carte la bande de Gaza en moins d’une heure. Non, nos medias parlent d’une violence des deux côtés comme s’il s’agissait de cela. On croit rêver. D’aucuns sont allés jusqu’à dire qu’il ne s’agissait que de menaces pour perturber l’accueil… de l’Eurovision de la Chanson, si important pour Israël.

On se demande de quoi ou de qui ces commentateurs ont-ils peur pour occulter à ce point ce bellicisme génétique des dirigeants gazaouis face à un peuple qui n’aspire qu’à vivre en paix avec ses voisins.

La Communauté internationale ne condamne pas le Hamas pourtant drapé dans son manteau de haine, elle n’appelle qu’à un cessez-le-feu. Force est d’admettre qu’elle a fait des progrès, souvenons-nous du temps où elle demandait de la retenue à l’Etat hébreu avant même qu’il ne se défende.

Il serait par ailleurs bien intéressant d’entendre le point de vue de nos candidats aux élections européennes sur cette pluie de roquettes s’abattant sur Israël, ça nous donnerait une idée assez claire de leur futur engagement pour la paix au Proche-Orient au sein de cette assemblée.

Pour l’heure ces candidats font montre d’une certaine opacité sur le sujet, c’est criant, et de la sécurité de l’Etat d’Israël ils semblent s’en soucier comme d’une guigne, sans doute avec la même indifférence que semblent avoir les électeurs eux-mêmes pour cette prochaine consultation électorale.

C’est bien la preuve que les dirigeants israéliens ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour assurer la sécurité de peuple d’Israël, ce que Benyamin Netanyahou n’a cessé de dire pendant sa campagne.

Sa victoire lui a donné raison, qui pourrait en disconvenir ?

Alain Kaminski

Rueil-Malmaison