Billet : Mais où était le monde du spectacle ?​​

Par Alain Kaminski

Syndicat : du grec sundikos, celui qui assiste. Association qui a pour objet la défense d’intérêts professionnels (relations entre employeurs et salariés, conditions de travail etc.) Le terme est également employé pour un syndicat de copropriété. Mais une telle définition a-t-elle un lien entre le programme actuel de la CGT qui consiste à répandre un antisémitisme partout où elle est présente considérant ce venin indispensable à sa survie ?
La démonstration de la CGT Spectacles qui a perturbé le concert de la philharmonie d’Israël est la preuve irréfutable de cette ligne purement et seulement antisémite couverte par son franchiseur La France insoumise qui, par la voix peu coruscante de son leader, n’a rien trouvé d’autres à dire qu’on ne pourra jamais empêcher l’industrie du spectacle de rappeler qu’Israël reste « un pays génocidaire ». L’acharnement de ces prédateurs contre les spectacles du chanteur Amir confirme la désolation dans laquelle cette extrême-gauche se trouve réalisant que le cessez-le-feu à Gaza la prive désormais de sa sève nourricière, la cause palestinienne. Alors les militants passent à la vitesse supérieure, on n’est plus sur Gaza, on s’en prend directement aux juifs, on ne veut plus de juifs, et nulle part. Ils finiront par disséquer les interminables génériques de films pour voir s’il n’y a pas un juif qui aurait été un caméraman stagiaire ou un éclairagiste-adjoint. Lors de cette lamentable intrusion au cours dudit concert et l’interpellation d’un fiché S, on n’a plus guère de doute sur le recrutement des militants de la France insoumise et leur entrisme chez ses franchisés syndicalistes voire chez ses partenaires écologistes qui manifestent avec des drapeaux palestiniens pour protester contre le pompage des nappes phréatiques.
Tristement, au lendemain de ce concert perturbé, le monde du spectacle et de la musique semble avoir perdu son voisement.
Et dans un autre registre qui s’ajoute à cette normalité de l’antisémitisme, une avalanche de sondages nous arrive pour nous rappeler que des échéances électorales se voient poindre à l’horizon et malheureusement ceux-ci nous laissent imaginer un choix entre un Rassemblement national aux portes du pouvoir et une extrême-gauche où la haine et la persécution des juifs s’inscrivent dans un programme politique.
Les Français juifs pourront-ils éviter le malaise de l’isoloir ? Vaste sujet, vaste cas de conscience que de faire un choix entre l’inconnu sur l’avenir des Français de confession juive et la chasse aux juifs. A moins qu’une force républicaine thaumaturgique, avec force sagesse et beauté, ne nous délivre et nous donne le choix et surtout la solution pour ne pas s’abstenir ce qui serait de toute évidence un autre cas de conscience.
On en saura plus dans les mois à venir.