Livre : J’ai perdu un Bédouin dans Paris

Par Jacques Rozen

Titre : J’ai perdu un Bédouin dans Paris
Auteur :
Arthur Essebag
Edition :
Grasset

J’ai perdu un Bédouin dans Paris, Arthur Essebag

Je ne savais pas que le présentateur de télévision Arthur s’appelait Essebag.
Je ne connaissais pas ses engagements dans la communauté.
Ce que je sais aujourd’hui, c’est qu’il a écrit un livre qui décrit profondément ce que nous traversons en France, voire dans le monde.
Il décrit avec justesse, la dure réalité qui est la nôtre : être mis au ban de la société par peut-être une minorité de français qui se font entendre, font résonner leur haine contre Israël et contre les juifs. L’inversion des valeurs, le retournement des problématiques, mais surtout la médiatisation de leurs propos fait honte à la France, aux médias qui se font un plaisir de colporter les plus basses rumeurs, surtout sans vérifier les sources, sans s’excuser ensuite d’avoir jeté en pâture des juifs. Les faits, rien que les faits ne sont plus le sujet des journalistes, des politiques, des lanceurs d’alertes, de ceux qui font l’opinion. Ils ne restituent que des rumeurs, des sentiments les plus indignes.
Arthur nous livre des faits : les problèmes que nous rencontrons depuis le 7 octobre. Il expose comment l’antisémitisme est devenu décompléxé, comment par peur, par manque de courage ou plus simplement par bêtise, ceux qui devaient expliquer les choses se taisent. Parcourez le chapitre sur le « superbowl ». Découvrez comment le monde du spectacle si prompt à donner des leçons, à pourfendre les institutions qui les nourrit, si rempli des bonnes intentions se tait par peur, par lâcheté quand il s’agit de réaliser un clip sur la fraternité universelle, qui est la grandeur de la France.