Ils se sont mis en pause
La source de venin destinée à diaboliser Israël qui jaillissait des salles de rédaction des médias généralistes s’est momentanément tarie.
Ce n’est pas faute de ne pas vouloir consolider le socle d’une haine viscérale d’Israël au risque d’alimenter un antisémitisme générateur d’attentats, de meurtres et d’agressions quotidiennes, là n’est pas leur problème et force fut de le constater, mais cette source s’est tarie pour une raison toute simple : le mariage princier de Harry et Meghan.
Certains ont compris que répandre un poison antisémite que l’on peut, somme toute, garder en rayon parce qu’indémodable et toujours disponible ne servait à rien quand trois milliards de téléspectateurs étaient devant leur petit écran pour un arrêt sur image des couvre-chefs de la famille royale.
C’est bien la preuve que les images véhiculant la haine d’Israël que des millions de gens ont pu voir récemment, les téléspectateurs ne les reçoivent pas, ils ne les recherchent pas, ils les subissent. Un matraquage de haine en boucle de la part des médias nous rappelle cette presse d’antan, Gringoire, la Gerbe, l’Oeuvre ou Je suis partout pour ne citer que ceux-là, et qui a abouti à des violences antisémites lesquelles pourraient reprendre force et vigueur à la faveur de l’image, un outil qui n’est pas sans danger.
Après le festival de Cannes, il y aura Roland Garros, la Coupe du monde de football et le Tour de France qui nous apporteront quelques moments de répit dans ce tourbillon de dérapages médiatiques organisé.
Mais ne relâchons pas pour autant notre vigilance, l’antisémitisme de la presse audiovisuelle est bien là et n’est plus dormant, il nous appartient de le dénoncer, de montrer son vrai visage surtout quand il apparaît masqué d’un antisionisme dont les médias ripaillent.
Il nous appartient de rappeler sans cesse à celles et ceux qui se livrent à un historisme douteux faisant litière de toute réalité que l’Histoire de l’Etat d’Israël n’est pas falsifiable.
Il nous appartient enfin de rappeler à celles et ceux qui se gobergent toute l’année du conflit israélo-palestinien et des mensonges dont ils sont coutumiers qu’ils n’en sortiront pas de facto grandis professionnellement.
Aussi, nous poursuivons sans relâche notre combat pour faire passer le message de paix du peuple d’Israël, ce travail n’est pas terminé et pour lui, nous n’aspirerons pas au repos.
Alain Kaminski